J’ai longtemps hésité. Ça me travaillait depuis des mois. J’avais tout lu sur les saunas gays, les coins sombres, les rencontres directes… mais je n’étais jamais allé plus loin. Jusqu’à ce jour-là. Je suis arrivé devant la façade. Discrète et sans enseigne voyante. Juste une sonnette et une porte grise.
On m’a ouvert. Un mec derrière un comptoir m’a regardé, pas très souriant. Il m’a demandé si c’était la première fois. J’ai dit oui. Il m’a tendu une serviette et m’a dit : C’est vestiaire, douche, puis tu fais comme tu veux. J’ai payé, pris la clé, et suis entré dans un couloir étroit. Je me suis demandé ce que je foutais là. Mais j’y étais alors j’ai continué.
Dans le vestiaire, il y avait deux types déjà en serviette. Ils n’ont pas vraiment levé la tête. J’ai ouvert mon casier, me suis changé lentement, comme pour gagner du temps. Une fois à poil, je me suis senti un peu con. Mais j’ai noué ma serviette comme les autres, respiré un coup, et je suis sorti.
Les pièces s’enchaînaient. Sauna sec, hammam, douches. Peu de lumière. Quelques hommes qui circulaient, d’autres assis, silencieux. J’ai jeté un œil dans le coin sauna. Une petite cabine boisée à bancs superposés, il y avait déjà quelqu’un à l’intérieur. Assis en haut, serviette autour de la taille et jambes écartées. Il m’a vu et il ne m’a pas lâché des yeux.
Je suis entré, j’ai fermé la porte. La chaleur sèche m’a pris d’un coup, mais c’était supportable. Je me suis assis sur le banc du bas. Pas trop près. Je ne savais pas quoi faire. Alors j’ai fait semblant de rien. Et lui, avec un petit sourire, il a écarté un peu plus les jambes. Juste ce qu’il faut pour voir. Pas d’erreur possible.
Il m’a lancé doucement, sans forcer : Tu veux me sucer ? Je l’ai regardé. J’ai dit oui de suite très naturellement. Oui, j’ai très envie. Il m’a répondu : Ok alors viens donc goûter.
Il a écarté un peu plus ses cuisses, lentement, comme pour m’inviter. La serviette s’est ouverte toute seule, sans qu’il la touche. Et là, son sexe s’est dévoilé. J’ai adoré, en demi-molle, épaisse, pas trop poilue. Elle était magnifique. Je suis resté bloqué quelques secondes. C’était la première fois que je voyais une bite dans ce contexte. En vrai. Pour moi. Prête.
Je me suis glissé entre ses cuisses, à genoux. J’ai levé les yeux vers lui, il m’a regardé et il m’a dit : tu peux y aller. J’ai tendu la main lentement, j’ai caressé son sexe. C’était chaud et doux à la fois. Je l’ai pris dans la main et j’ai commencé à le branler, sans précipitation. J’avais envie de sentir, de profiter. Je découvrais enfin ce que j’avais fantasmé depuis longtemps. Et c’était encore mieux que dans ma tête.
J’ai commencé à la sentir grossir entre mes doigts. Elle s’épaississait, se redressait doucement. Je la tenais toujours, je la caressais comme si c’était un trésor. Et puis je me suis rapproché. Lentement. Je me suis penché et j’ai commencé à la lécher. Un coup de langue sur le côté, puis un baiser tout en bas, puis encore un au niveau du gland. Elle devenait dure. Bien dressée maintenant. Et moi, je n’avais plus aucun doute.
Je l’ai prise en bouche, doucement. Juste le bout d’abord, le temps de la sentir vraiment. Il a poussé un petit soupir. J’y suis allé plus franchement. J’ai glissé jusqu’à la moitié, puis je suis revenu. J’ai recommencé. Je suçais avec attention. J’aimais vraiment ça. J’étais à genoux, entre les cuisses d’un mec dans un sauna, et j’étais à ma place.
Il a posé sa main sur ma tête, tranquillement. Il ne me forçait pas. Je le sentais bien. Je savais que ça lui faisait de l’effet. Il bandait dur maintenant. Je me suis mis à le sucer plus fort, plus profondément. Je n’avais plus peur et surtout je ne voulais plus que ça s’arrête.
Ses hanches bougeaient légèrement. Sa respiration devenait plus courte, plus rapide. Je le tenais bien avec sa queue dans une main, ses boules dans l’autre. Je suçais avec tout ce que j’avais. Ma bouche, ma langue, mes lèvres, ma salive, tout était pour lui. J’étais concentré, dedans à fond. Je n’avais plus aucune notion du temps. Cinq minutes ? Quinze ? Trente ? Aucune idée. J’étais juste bien. C’était bon.
À un moment, je l’ai entendu murmurer : Tu prends en bouche ? Je n’ai pas répondu. J’ai juste continué. J’ai même accéléré. Comme si ma réponse était dans l’intensité de mes va-et-vient. Comme s’il n’y avait plus besoin de parler. Je le voulais jusqu’au bout.
Il a gémi. Un son grave, tendu. J’ai senti ses cuisses se crisper, son sexe durcir encore plus et ses mains se refermer sur ma tête. J’ai tenu bon. Et d’un coup, il a joui. C’était tout chaud et ça avait vraiment un très bon goût. J’ai tout pris et j’ai tout avalé. Par envie, c’était la suite logique de tout ce que je venais de vivre.
Il a relâché la pression. J’ai gardé sa queue encore en bouche. Je n’arrivais pas à la lâcher. Je la sentais se ramollir doucement, mais à chaque coup de langue, elle réagissait, reprenait un peu de dureté. C’était tellement excitant. J’aimais la garder là, juste entre mes lèvres, encore vivante, encore chaude. Il ne disait rien. Il se laissait faire.
J’ai fini par la lâcher, doucement, presque à regret. J’ai passé mes lèvres une dernière fois sur le bout, j’ai déposé un petit baiser, puis je me suis redressé. Il m’a regardé, calmement, avec un léger sourire. Il a simplement dit : “T’es bon toi.” Et il m’a tapé gentiment sur l’épaule. Un geste simple, direct, complice.
Il s’est levé, a remis sa serviette autour de la taille, sans se presser, puis il est sorti du sauna comme si de rien n’était. Moi, je suis resté là un instant. Encore un peu à genoux, encore un peu ailleurs. Je venais de vivre ce que j’avais fantasmé depuis si longtemps. Et j’étais bien. Apaisé. Comblé.
De retour au vestiaire, j’ai pris mon temps. Je me suis rhabillé lentement, silencieusement. Pas besoin de croiser de regards, pas besoin de parler. Tout le monde semblait dans son monde. Comme moi. Et en sortant, en refermant la porte derrière moi, je savais déjà que je reviendrais.
*Ce récit est une fiction inspirée de nombreuses expériences partagées sur notre plateforme.*